(*uniquement sur les produits d'incontinence)
Les 10 facteurs qui influent sur l’incontinence
Certains facteurs provoquent et/ou accentuent l’incontinence. Il est important de les connaitre.
Le muscle pelvien est souvent à l’origine des problèmes d’incontinence. En effet, il permet de tenir vos organes génitaux et soutient donc les voies urinaires. Si celui-ci s’affaiblit, le risque de fuites urinaires augmente. C’est pour cela que nous vous avons écrit un article mettant en avant 3 exercices de rééducation du périnée à réaliser chez vous.
Retrouvez ci-dessous, la liste des 10 facteurs qui influent l’incontinence urinaire.
1. L’obésité
Le surpoids entraine dans la majeure partie du temps une incontinence urinaire chez les personnes en surpoids. En effet, la prise de poids entraîne une pression intra-abdominale, altérant le plancher pelvien. Les risques de fuites urinaires sont étroitement liés à L’IMC (indice de masse corporelle), trop élevé.
L’IMC n’est pas le seul facteur de risque d’incontinence chez les personnes obèses. L’hyperglycémie qui joue un rôle important sur les neurones peut inhiber le sphincter anal et laisser apparaitre une incontinence fécale.
2. Fumer :
Fumer provoque de nombreux effets néfastes sur le corps, dans un premier temps, fumer peut provoquer une hyperactivité de la vessie. L’hyperactivité de la vessie, va créer chez le patient des envies soudaines d’uriner, et ce, même si la vessie n’est pas remplie, ce type d’incontinence, s’appelle, l’incontinence par urgenturie.
Dans un second temps, fumer peut provoquer des épisodes de toux. Les toux chroniques développées par le tabagisme vont exercer des pressions sur la vessie et donc affaiblir vos muscles pelviens. Le patient peut alors souffrir d’incontinence à l’effort. Cela signifie que dès que vous faites un effort ou que vous toussez, des fuites urinaires apparaissent.
3. Maladies qui provoquent des épisodes de toux
Les toux chroniques altèrent les tissus du périnée et de la vessie. En effet, comme pour le tabac, ce sont les pressions intra-abdominales exercées sur la vessie lors de quintes de toux, qui affaiblissent les muscles et engendrent des fuites urinaires.
Les toux chroniques peuvent donc générer une incontinence urinaire, dès que vous toussez, des fuites urinaires apparaissent.
4. Excès d’alcool ou de caféine
La caféine et l’alcool sont des diurétiques, ceux-ci engendrent une augmentation de sécrétion d’urine. C’est ce qui provoque des contractions musculaires et une irritation de la vessie.
Une vessie irritée aggravera les fuites urinaires, il est donc important de consommer la dose recommandée d’eau par jour pour limiter ces risques.
5. La grossesse et l’accouchement
Les fuites urinaires touchent presque 50% des femmes enceintes et 20% des femmes après leur accouchement. En effet, la grossesse et l’accouchement entrainent des lésions et affaiblissent le périnée. Les muscles du plancher pelvien, qui soutiennent et contrôlent l’évacuation de l’urine se voient endommagés.
Pour limiter les risques de fuites urinaires pendant la grossesse ou après l’accouchement, il est conseillé de muscler votre périnée pendant votre grossesse, dès le premier trimestre.
6. Ne pas faire d’exercices périnéaux
Comme nous vous l’avons dit précédemment, les muscles du périnée permettent de maintenir l’urètre et la vessie, c’est pourquoi, si votre périnée est affaibli, les risques d’incontinence augmentent du fait du relâchement de ces muscles.
C’est pour cela que les exercices périnéaux également appelés exercices de Kegel sont d’une grande efficacité. Ils réduisent considérablement les fuites urinaires. Ils permettent de remuscler et tonifier le périnée. Il est donc très important de prendre conscience de votre périnée et de ne pas le négliger.
Il existe de nombreux produits qui permettent de rééduquer votre périnée directement à domicile, vous pouvez découvrir notre gamme complète sur notre site.
7. L’âge (ménopause)
Chez la femme, au moment de la ménopause, le risque d’incontinence urinaire augmente. Cela s’explique par la réduction de la production d’œstrogènes qui affaiblit les tissus pelviens.
De plus, la vessie et l’urètre vont eux aussi se voir endommagés. Le sphincter de l’urètre qui sert à réguler la sortie de l’urine, ne va plus jouer son rôle. Quant aux tissus pelviens, lorsque ceux-ci sont affaiblis, de légers écoulements involontaires peuvent apparaître.
8. L’opération de la prostate :
Le cancer de la prostate est le cancer qui touche le plus les hommes, il peut être présent sous plusieurs formes, plus au moins grave.
Lorsque le cancer est avancé, l’intervention chirurgicale de l’ablation de la prostate peut intervenir. Cette intervention peut engendrer des effets secondaires, qui sont dans la majeure partie du temps, des troubles urinaires. En effet, lors de l’opération, les tissus proches de la prostate peuvent être endommagés.
9. Ne pas boire d’eau
Il est primordial de boire la dose d’eau recommandée par jour c’est-à-dire 1,5L, au risque de créer, par l’intermédiaire de l’urine des irritations. Boire toute la journée en petite quantité va remplir votre vessie en continu. Il est alors préférable de boire de grands verres d’eau plusieurs fois dans la journée et de se rendre aux toilettes 10 à 20 min plus tard afin d’évacuer ce verre immédiatement.
10. Les exercices sportifs
Il est important de faire des exercices de rééducation du périnée pour remuscler et tonifier le périnée. Il est également important de pratiquer une activité physique régulière pour se maintenir en forme et avoir une bonne hygiène de vie. Cependant, certains sports sont contre-indiqués avec l’incontinence. Le sport que vous choisissez de faire doit être choisi judicieusement pour ne pas aggraver vos fuites urinaires ou même en créer.
- Les abdominaux chez la femme : Ces exercices vont appuyer constamment sur la vessie et l’urètre, ce qui peut créer des séquelles sur le périnée. Certaines pratiques sportives sont donc à éviter, tel que la course à pied par exemple.
- Le sport de haut niveau : les sportifs de haut niveau ont des entrainements particulièrement poussés qui ne prennent pas toujours en considération la sensibilité du plancher pelvien et les exercices qui procréent une forte pression intra-abdominale endommagent le plancher pelvien et donc favorisent l’incontinence.
- Les activités sportives en générales : Encore une fois, les exercices physiques exerçant une pression touchent directement vos muscles périnéaux et les fragilisent.
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